Dijon Design désire : Un air de Bretagne…

La nature permet souvent de s’échapper et d’y projeter son univers jusqu’aux senteurs de l’imagination, à l’instar de la chanteuse Mireille fredonnant « Ce petit chemin qui sent la noisette…« .

Une odeur de l’esprit qui permet de condenser les parfums d’un instant éternel et par là même précieux.

La parfumerie de niche, rare par définition, permet d’offrir en flacon un voyage éclair, les yeux fermés, une télé-transportation olfactive et puissante, comme un message, carte postale odorante, du plaisir au souvenir.

En effet, l’Artisan Parfumeur avec sa collection « Paysages » vous diffuse de votre salon aux champs de lavande et d’Iris de « Bucoliques Provence » (Sortie l’année dernière), tout comme face aux embruns de l’Atlantique, aux notes d’algue et d’ambre gris, pour le voyage de l’année : « Un air de Bretagne« .

La France est à l’honneur et en particulier ses riches empreintes olfactives, signe de la diversité de ses climats et de son offre touristique.

Cette collection de l’Artisan Parfumeur se joue déjà en disparités, Provence et Bretagne, Sirocco et Nordet, Cézanne et Gauguin, de la Montagne Sainte-Victoire à Pont-Aven, autant de différences en touches affirmées pour que ces voyages laissent leur trace.

« Un air de Bretagne » est l’oeuvre d’un nez féminin,  essence même des contrastes, pour une terre qui ne l’est pas moins.

Juliette Karagueuzoglou, déjà connue pour « L’Homme ultime » d’Yves Saint Laurent et « Le ballet blanc » de Repetto, a trouvé dans cette maison une liberté artistique rare et précieuse, pour exprimer à la fois la tempête, les climats qui se bousculent et le ciel changeant, puissances qui façonnent ces paysages de clair-obscur.

Le cyprès absolu évoque la lande, la feuille de cèdre les intempéries finissantes et ce soleil enfin pointant, touche de néroli, propre à faire chauffer la peau de manière progressive et sensuelle, ambre gris, comme une lumière tamisée qui emporte le désir…

Une nouveauté parfumée, disponible aux Ateliers du Parfumeur (Détails ici), à s’offrir et à diffuser pour faire perdurer le voyage.

360° – Panorama de la Photographie Transculturelle

L’image est aujourd’hui tellement omniprésente qu’elle en devient banale, ratatinée par le selfie qui permet de tourner à plat dans un « cercle d’amis » en constantes égocentriques hypnotisantes, qui ramènent la photographie au niveau littéraire des « Martine à la plage », sans oublier « Martine à la ferme »…

Pourtant, au poids des mots (Et non des emojis en bataille !) répondent encore le choc des photos, pour des magazines de reportage tel Paris-Match, qui en avait fait sa devise, mais aussi pour témoigner d’un monde plus large, en constante évolution, qui demande de saisir l’instant précis du basculement, du bonheur universel et des enjeux communs.

La vérité d’un observateur qui rend à l’image sa force, loin de toute miévrerie mimétique.

Un regard vers un horizon sans limite, aux focales diverses qui permettent de connaître, d’apprécier, d’analyser et de comprendre ce (ceux) qui nous entoure (-nt).

Telle est l’offre généreuse du nouveau festival « 360° », un panorama de la photographie transculturelle, qui veut pallier le manque d’un lieu dédié en Bourgogne Franche-Comté.

De quoi réveiller la curiosité en divers lieux, libres et ouverts, de la métropole dijonnaise, aux thématiques ciblées.

Dans le hall du Cèdre, à Chenôve, place au social et aux sentiments avec la très belle série « Makeda » d’Aurore Vinot.

Abdellah & Janka (France/Algérie – Slovaquie) – Paris 2014

Makéda, du nom éthiopien de la reine de Saba, célèbre dans les textes religieux pour sa rencontre avec le roi Salomon, évoque à la fois les nombreux voyages d’Aurore et le multiculturalisme à la rencontre de l’autre.

Tous les couples représentés marquent l’évolution des moeurs et des mentalités, les aléas des guerres et des pensées extrémistes, l’enracinement des tabous et les difficultés d’une mixité encore mal perçue que ce soit en Afrique, en Amérique ou en Europe.

Andrew & Shaggy (USA – Nigéria) – Cape Town 2013

Pourtant la sérénité et la joie émanent de ces quelques images d’amoureux, dont la série complète compte 100 photographies prises dans 5 pays (Liban, France, Afrique du Sud, Congo et Algérie).

Un abrégé d’Histoire en bonheurs intimes, tel Sonja et Rami, un couple germano-syrien confronté au sort difficile des réfugiés et au déracinement, ou Andrew et Shaggy, couple gay américano-nigérien, marié et établi en Afrique du Sud, un pays passé de l’Apartheid à la lutte contre toute discrimination, grâce à la sagesse de Nelson Mandela.

Sonja & Rami (Allemagne – Syrie) – Beyrouth 2012

L’important c’est d’aimer… Avec toutes les difficultés que cela implique (Echo au film d’Andrzej Zulawski) et les bonheurs gagnés, immortalisés dans ces photos reportages en noir et blanc, pudiques, et sans clichés.

Atmosphère plus spectaculaire, à tous points de vue sur le campus de Dijon, au théâtre Mansart.

« Malinas Machinas » par Matthieu Bégel

Le social y gagne l’image de liberté des skaters (« Malinas Machinas » par Matthieu Bégel), tandis que la jeunesse étudiante peut s’identifier aux images de concerts pour tous les goûts (Jazz, blues, métal, rock, hip hop) et les couleurs du spectacle vivant.

« Blues Rock » par Rui Lourenço

Transe musicale, charisme mélodique, teintes d’une vie sur scène pour profiter de la vie entres amis.

Lisa Simone (D’jazz Nevers Festival 2015) par Aït Belkacem

Plus intime, la série de photos de Ana Dias, dévoile les charmes des filles de Playboy en technicolor.

Une vision jeune et féminine du célèbre magazine de papa caché sous le matelas de la chambre parentale.

Playboy Pays-Bas Novembre 2015 – Modèle : Caprice Castillo

Un Comic Strip années 2010, avec des CLIP ! Des CRAP ! Des BANG ! Des VLOP ! Des ZIP !

Des sucettes à l’anis, des bouées gazon maudit et du Pepsiiii !

Playboy Pays-Bas Novembre 2015 – Modèle : Caprice Castillo

SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

Du désir bien dosé, à savourer jusqu’au 1er octobre.

360° se permet toute la vie, des plaisirs à la guerre avec une exposition collective sur ce thème au Cellier de Clairvaux (Du 25 septembre au 1er octobre), des questions sociales à celles de nature et d’environnement à l’Espace Baudelaire (Jusqu’au 20 octobre), images de mondes multiples en vue d’ensemble sur les grilles du jardin Darcy (Jusqu’au 2 octobre).

Roxanne Gauthier – Madagascar (Espace Baudelaire)

Autant de sujets que de lieux (En Métropole Dijonnaise et Bourgogne Franche-Comté) afin que ce festival de photographie s’installe et demeure, au fil du temps, fidèle au précepte de son parrain, Gérald Bloncourt, révolutionnaire en Haïti, poète, photographe au long cours : « J’ai pris parti : je ne suis pas un marchand de photographies, je suis un franc-tireur de l’image« .


Programme complet et renseignements :

www.festival-360.com


Photographie en tête d’article : Rémy Gabalda – Sivens (Grille du Jardin Darcy)

Journées Européennes du Patrimoine

Déjà la 34e édition de ce week-end réservé à la découverte du patrimoine, de notre patrimoine, hérité du passé, qui fait entiérement parti de notre présent, surtout quand on vit à Dijon, et qui se doit d’être conservé pour le futur.

Le théme de cette année en est l’écho parfait « Jeunesse et patrimoine », à entendre à différents niveaux, il invite à initier nos enfants pour en faire les gardiens de demain tout comme il sous entend que s’approprier le patrimoine en fait l’objet d’une éternelle jeunesse.

Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin

Une source de jouvence à découvrir toute l’année grâce à la politique de gratuité des musées de la ville, et lors de ces journées afin d’éveiller notre curiosité et de pousser des portes généralement fermées.

Dijon depuis 2009 « Ville d’art et d’histoire » n’en manque pas, ce qui vaut au centre ville d’être classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Des vestiges antiques à l’architecture du XXIe siècle, des trésors des musées à ceux de la gastronomie, les plaisirs ne manquent pas et Dijon Design vous invite à une avant-visite afin de profiter au maximum de ce moment toujours exceptionnel.

L’office de tourisme en accord avec le thème de l’année offre aux « mômes » l’occasion de chasser l’animal caché dans l’architecture des momuments du centre ville, un rallye-visite, samedi et dimanche à 14h30.

Pour les amateurs de liberté vous pouvez voyager en toute autonomie dans le temps patrimonial grace à 8 étapes qui vous content 2000 ans d’Histoire. Le livret disponible gratuitement à l’Office de Tourisme, à l’église Saint-Philibert et à l’accueil du passage du roi, a été conçu par des enfants pour des enfants afin d’éveiller leur curiosité tout en découvrant, le plus important étant d’observer !

Musée d’Histoire Naturelle – Jardin de l’Arquebuse

Pendant que les enfants parcourent la jungle urbaine, c’est l’occasion pour les parents de visiter le patrimoine scolaire. Du collége Marcelle Pardé, ancien hospice Sainte-Anne construit en 1686, 18 rue Condorcet, au lycée Simone Weil, oeuvre de l’architecte Klipper, ouvert en 1964 au 1 rue Pelletier de Chambure, en passant par l’esplanade Erasme, épicentre de l’Université de Bourgogne, les visites réveillent les bons ou mauvais souvenirs.

Pour les plus classiques les musées ouvrent encore et toujours leurs portes tout en proposant de multiples animations.

La liste est longue mais le musée Rude, 8 rue Vaillant, propose des visites à la loupe, samedi et dimanche à 15h, 17h et 18h.

Le musée des Beaux Arts, dans l’ancien Palais des ducs, permet de voir l’avenir en marche avec une visite exceptionnelle du chantier de rénovation, samedi et dimanche de 14h à 19h.

Vitrail Suisse du XVIe siècle – Musée des Beaux-Arts

Le musée archéologique, 5 rue du Docteur Maret, ouvre un atelier de métallurgie avec Arkéo Fabrik, samedi et dimanche de 14h à 18h, afin de mieux comprendre l’art de la fonte du bronze, tandis que le musée d’art sacré, 15 rue Sainte Anne, propose avec les traversées baroques un plongeon dans la musique sacrée italienne du début du XVIIe siècle, samedi et dimanche à 15h et 16h.

Grand art, vie de nos lointains ancêtres et plus proche de nous le quotidien des XIXe et XXe siècles au musée de la vie Bourguignonne Perrin de Puycousin, 17 rue Sainte-Anne, qui pour l’occasion nous invite à rencontrer une artisan modiste, reine du galurin, Sara Tintinger, samedi et dimanche à 14h30, 15h30 et 16h30.

Musée national, le musée Magnien, 4 rue des Bons Enfants, habituellement payant, offre des visites flash, samedi et dimanche à 14h30, 15h30, 16h30 et 17h30.

Tandis que la Région ouvre ce samedi de 14h à 18h, à titre exceptionnel, les réserves du FRAC Bourgogne qui abritent sur plus de 1200 m2 près de 900 oeuvres. (Réservation au 03.80.67.07.82)

Le Consortium, centre d’art contemporain et ancienne usine du liquoriste L’Héritier Guyot (1942). Le centre propose une visite hors les murs à la découverte des oeuvres d’art du quartier Wilson (Samedi et dimanche 16h)

La Vapeur, scéne des musiques actuelles de la ville, permet aussi de découvrir le Dijon de demain en ouvrant le chantier de ses futurs locaux, 42 avenue de Stalingrad, avec en prime des ateliers pour adultes et familles sur les matériaux inédits utilisés sur le chantier.

Retour en épicentre dijonnais avec le Palais des ducs et des Etats de Bourgogne, qui abrite en plus du musée des Beaux-Arts, la mairie, la tour Philippe le Bon et ses 316 marches, la salle des mariages et la salle d’attente en pur style gothique, le salon du Palais des Etats, du XVIIe siècle, desservi par l’escalier Gabriel du XVIIIe siècle, qui abrite sous les marches les trésors des archives municipales dont les bureaux et les magasins se trouvent désormais à proximité.

Escalier Gabriel – Palais des ducs

Déjà de trés belles visites en perspectives, sans oublier le patrimoine religieux, de la cathédrale Saint-Bénigne qui offre une visite commentée du carillon avec ses 63 cloches (Samedi de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30), à l’église Sainte-Chantal, 16 avenue Gustave Eiffel, qui propose samedi de 16h à 18h de re-découvrir la vie de cette sainte locale, grand mére de Madame de Sévigné.

A ne pas manquer, les vestiges de la Chartreuse de Champmol, dans l’actuel centre hospitalier la Chartreuse, le Temple de l’Eglise Protestante Unie de France, 14 Boulevard de Brosses, ou la Synagogue de Dijon, 5 rue de la Synagogue, une belle opportunité de découvrir les différences et de permettre des rapprochements par la beauté et la singularité des rites inscrits dans l’édifice.

Coulisses de l’orgue de la cathédrale Saint-Bénigne, pour un concert gratuit, dimanche à 17h

Dijon ne serait pas Dijon sans ses nombreux Hôtels Particuliers, certains sont ouverts toute l’année pour des expositions ou des concerts, comme l’Hôtel de Vogüé, 8 rue de la Chouette, d’autres, souvent lieux d’habitations le sont à titre exceptionnel afin d’admirer les cages d’escaliers ou les façades invisibles de la rue. Plus d’une vingtaine à découvrir et à étudier plus profondément grâce à des ouvrages comme ceux d’Agnés Botté, historienne et guide conférenciére, à découvrir ici.

Hôtel de Vogüé – Façade de la Cour d’Honneur

Enfin Dijon est une ville de gastronomes et le patrimoine du goût et de l’odorat vaut bien celui du regard.

Mulot & Petitjean, faiseurs de pain d’épices depuis plus de 200 ans, ont maintenant leur musée, 6 boulevard de l’Ouest, dont la visite reste payante pour l’occasion en échange, néanmoins, d’un rouleau de nonnettes, pour que la gourmandise gagne à se conserver.

Pendant ce temps les Halles continuent dimanche de 11h à 15h leur fameux Brunch, une bonne entrée en matière avant la clotûre de l’exposition de Jean Matrot, dont les oeuvres passent, dans un élan démocratique, du palais des ducs au palais des dijonnais.

Enfin, à ne pas manquer, la visite guidée du chantier de fouilles archéologiques de la future cité internationale de la gastronomie et du vin, 2 rue de l’Hôpital.

Samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h, l’occasion rêvé de lier le passé et le futur pour un week-end qui sait profiter du présent.


Programme complet auprés de l’Office de Tourisme du Grand Dijon, 11 rue des Forges, et sur bons nombres de sites à visiter.

www.destinationdijon.com

info@ot-grand-dijon.com

Magasiner en nouveautés

La rentrée est arrivée, tristesse pour certains, joie de retrouver un train train quotidien douillet pour d’autres.
Les habitudes ont quelquefois du bon surtout quand elles sont un peu bousculées par quelques nouveautés qui renouvellent le cycle journalier.

Le shopping n’échappe évidemment pas à cette règle, et les boutiques tournent, entres celles qui disparaissent, par les aléas de l’offre et de le la demande ou par une attitude « petit poucet présomptueux », et celles qui apparaissent par la magie de leur savoir-faire et la diversité de leur offre séduisante.

Dijon Design vous présente les jeunes boutiques de la fin du printemps et de l’été, pour y trouver votre bonheur et ainsi leur porter chance et leur permettre de durer.

Avant tout les plaisirs de la bouche…

Délices d’Alger – 75 rue Vannerie

Pour les nostalgiques des vacances rien de tel qu’une échappée en pays coloré et sucré à souhait pour s’évader de nouveau.

Dès la vitrine c’est une atmosphère particulière qui vous accueille, du vert, du rose, des cornes de gazelle, des zlabias torsadés au miel… Saveurs d’amande, de cannelle, de miel, de pistache et de dattes, dont le propriétaire, Mourad, a fait depuis quelques années le commerce sur tous les marchés dijonnais, de Chenôve aux grésilles.

Aprés l’ouverture d’une boutique au 145, avenue Gustave-Eiffel c’est au tour du centre-ville de profiter de ces patisseries à la palette voyageuse.

Pralus – 78 rue de la Liberté

Plus près de nous mais tout aussi chatoyant, les produits traditionnels de la boutique Pralus, qui ont fait la renommée de la région lyonnaise, arrivent enfin à Dijon.

Et déjà c’est un succès, les files de clients ne cessent de s’allonger pour profiter des chocolats, des barres de nougats multicolores et de la Praluline, une brioche aux pralines, concoctée en direct, devenue un classique de la pâtisserie française.

Créée en 1955 cette douceur a le mérite de fondre dans la bouche tout en croquant sous la dent, tandis que l’oeil se régale à l’avance de cette rose invitation.

Marc Ogé – 45 rue Jean Jacques Rousseau

Après le sucré, le salé, afin d’ennoblir encore les crus bourguignons et d’accentuer le plaisir de la dégustation.

Marc Ogé, c’est la bonne idée d’une boutique dédiée aux plaisirs de l’apéritif, de la convivialité, de la diversité pour changer des cacahuètes et des éternelles gougères, savoureuses mais à l’originalité limitée.

Ici, les mariages sont multiples entres fromages frais, compotées, épices, pour amuses bouches tendances art de vivre et healthy food, joie des rencontres et esprit vegan.

Le club Tofu-Feta, voisine avec les verrines betterave-fromage blanc-curcuma et des soupes comme un raffraichissement ou un réchauffement sympathique.

Club Tofu-Feta

Autant de grignotages plaisirs qui obligeront peut-être certains à changer de garde robe…

Heureusement l’été, quelquefois capricieux, a pourvu en nouveaux étalages d’objets de sacralisation personnelle.

Scotch & Soda – 63 bis rue du Bourg

Déjà présente chez Paula Coste, qui a fait le gros du travail à Dijon pour sa notoriété, cette marque hollandaise arrive en ville avec son attitude décontractée tout en revendiquant un esprit « couture » mixte et intergénérationel… Pas de jaloux tout le monde est à  même enseigne.

L’esprit se veut une philosophie et l’influence des quatres coins du monde vous offre de quoi concocter une tenue pour le prix d’un voyage d’une semaine tout compris.

Un choix cornélien entre liberté et apparence…

Paul Marius – 15 rue Piron

Autre franchise a avoir ouvert une boutique à Dijon en période estivale, le maroquinier Paul Marius se veut vintage et franchouillard.

Originaire de Rouen cette marque à la patine parfaite offre aux quatres coins de la France le fleuron de ses vaches en sacs et accessoires en peau.

Pour la rentrée les cartables sont les stars mais les sacs, besaces et serviettes, pour femmes et hommes, de toutes tailles, et aux couleurs naturelles ne seront pas en reste au bureau.

Les prix sont raisonnables, l’esprit rétro enviable, reste à savoir si le rythme quotidien aura raison de leur robustesse affichée.

Voilà donc cinq nouvelles boutiques à essayer et à s’échanger les plus ou moins bons ressentis.

Beaucoup ont fait leur preuve et leur mérite est d’afficher une personnalité qui donne envie rien qu’en passant devant leur vitrine.

Produits réguliers ou à conserver, la rentrée est prometteuse d’une nouvelle année active de désirs.

Musique en boutique

Les vacances touchent à leur fin !

Les amoureux de soleil ardent ont été gatés dès le mois de mai, chassant par là-même les nuages des souvenirs de famille et des esprits assez vite chagrins.

La rentrée est donc à l’optimisme et à l’harmonie avec le traditionnel concert de rentrée de la ville de Dijon.

Ce 1er septembre de 18h10 à 1 heure du matin, 11 groupes vont se succéder sur deux scènes, place de la Libération et place du Théâtre.

Place de la libération, 11 Louder ouvre les festivités avec un rock fortement mastérisé et légèrement pinté, comme il se doit pour des « Crazy teenagers« …

A 19h10, Fischbach, une jeune fleur de festivals, aux étamines pop, rock et électro pop, charme sans miévrerie les amateurs de new wave.

A 20h40, féminisme anglo-saxon avec HER, de l’amour démultiplié, des âmes offertes pour des vibrations profondes à transmettre, même aprés le décés récent de Simon Carpentier, l’un des cofondateur du groupe.

A 21h50, place à l’éternelle tête d’affiche Catherine Ringer, qui elle aussi continue ses tournées malgré la disparition en 2007 de Fred Chichin avec qui elle formait les mythiques « Rita Mitsouko ».

Amoureuse des scènes et du contact avec les festivaliers divers et variés, c’est à Dijon qu’elle termine ses tournées d’été avant la sortie de son nouvel album, qui succédera à « Ring & Roll » son premier album solo.

Enfin à 23h50, VITALIC, est le dijonnais du soir, une spécialité formée au classique pour virer, après un concert de Daft Punk à l’An-Fer de Dijon, à l’électro.

Le monde des tournées internationales s’ouvrent alors à lui mais à Dijon un jour, Dijon toujours…

Pendant ce temps place du Théâtre, à 18 heures, Mansour et Sunugaal, ouvre les appétits mélodiques aux airs franco-sénégalais, ou le wolof (langue locale) nous maintient en voyage…

A 18h45, la nouvelle variété française invite au coups de foudre avec Cléa Vincent, une légèreté vite addictive…

Plus intellectuelle sans être moins attirante, Juliette Armanet, lauréate du concours de musique Inrocks lab 2014, mixe sonorités à la Véronique Sanson à des textes profonds et des mélodies suaves, pour préliminaires exigeants…

A 21h30, le prodige électro de 17 ans et millionnaire (En vues) de Youtube, Petit Biscuit, offre ses sons magiques après une tournée dans l’underground américain…

A 23h, le rappeur bruxellois, Roméo Elvis X Motel, revient à Dijon après son passage au Festival GénériQ.

Ce « Snoopy chouette et top » oscille entre le bon vieux rap oldschool et des sonorités plus actuelles, pour ne laisser personne indifférent…

Enfin, à minuit, le rap continue, à la mode bretonne, avec Lorenzo, provocateur né, anti-politiquement correct, il soulève les foules sur Youtube et aux Eurockéennes de Belfort, peut-être moins ailleurs, à vous de juger…

En raison de l’état d’urgence et du plan vigipirate seuls 5 points permettront l’accés aux lieux de concert : Rues Lamonnoye, Chabot-Charny, Philippe Pot, de la Liberté (à l’angle de la rue Jules-Mercier) et Cour de Bar côté square des Ducs.

Plus de renseignements à la mairie de Dijon : 03.80.74.51.51


Une rentrée musicale pour la ville de Dijon et pour Dijon Design, avec le lancement prochain d’un « fil musical » à écouter tout au long de la journée, en particulier ou en diffusion dans les boutiques qui le désirent afin d’offrir une ambiance inspirée-décalée à leurs clients.

Le nouvel onglet « Fil Musical » vous permettra d’écouter, d’apprécier et de faire partager selon les réglementations en vigueur.

Dijon Design, un art de vivre au service du meilleur à Dijon.