Un ours en ville – 102 rue Monge

Dijon, à défaut de posséder un parc zoologique, est une ville animalière.

Les béliers se portent en collier, les chouettes guident les touristes et la silhouette d’un ours se dessine, graphée sur les murs, élègante dans les vitrines et racée à l’entrée du jardin Darcy.

Icône de l’art animalier, l’Ours blanc de François Pompon, tailleur de pierre puis sculpteur originaire de Saulieu, est désormais un emblême de la ville.

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François Pompon, Ours blanc, 1923-1933, Pierre, H. 1.63 m ; L. 2.51 m ; P. 0.9 m, Musée d’Orsay

Un ours citadin qui nous entraîne jusqu’à l’enseigne de cette boutique de la rue Monge dédiée aux ursidés de tous poils.

Un paradis pour les arctophiles, ces collectionneurs, adultes, d’ours en peluche, qui retrouvent dans ce jouet douillet le gardien des souvenirs heureux.

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Inventé en Allemagne, en 1902, par l’entreprise Steiff, il gagne l’année suivante son surnom de « Teddy Bear », hommage singulier au grand chasseur qu’était le président américain Théodore Roosevelt.

Son succès tient surtout à sa nature.

L’ours en peluche est plus qu’un jouet, c’est un ami de l’enfance, un compagnon protecteur, et protégé, que l’on ne veut pas laisser s’échapper, au risque de se perdre dans un monde que la rumeur populaire dit être très éloigné du « Pays des bisounours« .

Aussi dans cet atelier-boutique un brin rétro, les meubles anciens sont patinés, un landau, années 50, accueille des pensionnaires et les ours vous tendent les bras afin de vous faire oublier vos soucis quotidiens.

Christelle en est la montreuse, créatrice, habilleuse et amoureuse de ces personnages à parts entières, répondant aux noms de Léon, Almyre ou Désiré, habillés selon leur fonction, de maître d’école ou de future épousée, ou selon les heures de la journée, de manteaux ou d’un bonnet de nuit.

Une vie sociale active, doublée d’un profil de vedette, qui depuis 15 ans les voit dessinés au fusain par Paulette Renaud dans des mises en scène de saison.

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Paulette Renaud, Oursonne bergére, fusain

Ainsi en septembre dernier a t-elle tiré le portrait des oursons écoliers…

Un univers, des histoires…, autant de créations de la vie.

Mais toute existence à une origine.

Pour Christelle c’est par les moments passés auprès de sa grand-mère, à coudre, à broder, et à apprendre le beau dans les règles de l’art, que sa passion est née.

Et même si le destin en a, d’abord, décidé autrement, le système éducatif français réservant l’apprentissage technique aux éléves les moins assidus, l’envie a été la plus forte.

Depuis plus de 20 ans elle en a fait son métier.

D’abord au fil des expositions, en France, comme au musée du jouet d’Uzès, mais aussi en Europe : Belgique, Pays-Bas et surtout l’Angleterre, terre chérie des Teddy Bear.

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Le savoir-faire d’exception de Christelle a fait sa renommée outre-manche aprés la publication d’un article dans un magazine spécialisé dans les ours de collection.

Sa clientèle reste toujours, en partie, britannique, à l’image de ce couple trés british qui possède plus d’un millier d’ursidés chez eux.

Néanmoins après plusieurs tours d’Europe l’envie de revenir à Dijon a été la plus forte.

Sans compter que la Bourgogne compte beaucoup d’expatriés britanniques.

Aussi depuis trois ans l’atelier-boutique accueille, à demeure, les amateurs de Bears et amoureux de l’artisanat.

Loin des peluches hydrocarburées, nous retrouvons ici le savoir faire et la qualité des premiers producteurs d’ours en peluche, Steiff mais aussi Michtom, premier fabricant, en 1903, d’ours articulés en mohair.

Une matière noble et naturelle, qu’utilise Christelle pour ses réalisations, issue des chèvres angora.

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Mohair tissé sur une trame par des entreprises spécialisées, principalement allemandes, mais aussi anglaises ou australiennes.

Fourrure de mohair, dessous de pattes en cachemire, yeux en verre, garnissage de ouate de coton, voir dans certains cas, de paille de bois.

La qualité essentielle pour de vrais sensations.

Une base solide pour des créations intemporelles.

Ici, l’inspiration n’est jamais loin de la tradition :

Chaque ours nécessite un véritablement cheminement créatif, du croquis à la réalisation manuelle (Une dizaine d’heures pour un ourson de 30 cm), même si la proportion des membres reste fidèle à l’esprit premier de l’ours en peluche.

Ainsi le rembourrage ferme, contrairement à ce qu’on trouve dans l’industrie, donne l’assise, le corps de l’ours, tandis qu’un système de goupilles et de rondelles permet d’articuler la tête et les pattes.

De même, les couleurs sont naturelles, beige, chocolat, blanc, roux, à base de pigments, principalement des ocres.

Les vêtements sont taillés dans des toiles anciennes, ou tricotés, dans des teintes se rapprochant de celle des fourrures.

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Enfin, le nez est brodé et les yeux, en verre comme à l’origine, permettent un reflet incomparable de la lumiére, générateur d’âme.

Néanmoins, chaque ours est unique, par sa tenue, son allure, mais aussi son attitude, presque charmeuse qui vous incite à l’inviter chez vous.

(Lors de ma visite Martial, l’intello, ne m’a pas laissé indifférent…)

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A supposer que vous ne trouviez pas votre bonheur en boutique, toutes vos envies, ou presques, sont réalisables, jusqu’à des ours de 120 cm, dont Christelle est spécialiste.

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Si la fibre créatrice vous titille, vous trouverez votre bonheur avec l’Ours en Kit.

Une boite composée d’un livret de création, de la fourrure mohair, des dessous de pattes, des yeux, des articulations et d’une photographie de la peluche finie.

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Une activité qui enrichit votre temps libre, vos pratiques créatives, et votre vocabulaire : Ne cousez plus, ne brodez plus, Ursidez !

Enfin, pour ceux qui ne manient pas l’aiguille et qui veulent néanmoins sauvegarder leur patrimoine émotionnel, vous pouvez faire appel à « Nounours en péril« .

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Une véritable clinique des peluches en détresse, pour soigner les articulations rouillées, la perte de rembourrage et les accidents de nettoyage. (Pas de pressing SVP !)

Un Ours en Ville c’est avant tout un ours à vie !

De la joie d’une naissance au cadeau artisanal, inter-générationnel, loin du jetable.

D’une réparation de la dernière chance aux retrouvailles, l’arme à l’oeil, de votre enfance.

Du simple sourire en regardant la vitrine à l’adoption de celui qui jamais ne vous quittera.

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Les Teddy Bears avides de miel voisinent depuis quelques mois avec des créatures à la taille de guêpe, les poupées Petitcolin, décorées à la main, qui élargissent le champ de la nostalgie et s’assortissent par leurs tenues, confectionnées par Christelle, à leurs camarades de tous poils…

… puisque en ce temps pascal les lapins font leur apparition dans la boutique.

Aussi mignons que les ursidés, ils regagneront bientôt leur terrier aussi n’hésitez pas à les poursuivre, telle Alice, pour découvrir ce pays des merveilles.

Musée d’Art Sacré – 17 rue Sainte Anne

Ralliez-vous au dôme de cuivre vert, surmonté d’un globe à la croix dorée, pour trouver l’un des musées de la ville de Dijon le plus spirituel et magique qui soit à un mois de Pâques.

Musée d’Art Sacré – Eglise Sainte Anne – XVIIe siècle

L’église Sainte Anne, sainte patronne de Dijon, était le sanctuaire du monastère des Bernardines qui abrite aujourd’hui le musée de la vie bourguignonne.

Classée monument historique en 1945, et depuis désaffectée, elle est le réceptacle du musée d’Art Sacré, créé en 1979, afin de recevoir les objets ayant pour but l’expression du sacré.

Objets qui ne trouvaient plus leur place après Vatican II, où qui pouvaient être exposés, notamment dans les campagnes, aux vols qui se multipliaient alors.

Musée d’Art Sacré – Intérieur de l’église Sainte Anne – Autel en bois et marbre polychrome réalisé par le sculpteur dijonnais Jean Dubois (1625-1694)

Dijon est l’une des première ville à se préocuper du sort de ces objets, passant du cultuel au culturel.

Son créateur et premier conservateur est Jean Marilier (1920-1991), chanoine de la Cathédrale de Dijon, historien, médiéviste et conservateur des Antiquités et Objets d’Art de la Côte-d’Or (1970-1988).

Son travail considérable permet d’embrasser du regard neuf siècles, du XIIe au XXe, de l’art sacré en Bourgogne et de suivre à travers la peinture, la sculpture, l’orfévrerie, le mobilier et les ornements liturgiques l’évolution du goût et du culte souvent très différent de celui pratiqué de nos jours dans les églises catholiques.

Vierge à l’enfant, anonyme, bois polychrome, XIVe siècle, provient de l’église de l’Assomption de Vandenesse-en-Auxois

Le musée met aussi l’accent, par des objets et des panneaux éducatifs, sur la vie des moniales de différentes congrégations (Bernardines, Carmélites, Cisterciennes…), leur quotidien entre pratique religieuse et les différentes activités, dont l’éducation des jeunes filles.

Mais regardons d’un peu plus près certains objets, choisis pour leur histoire, leur aspect curieux ou ludique, pour leur richesse ou simplement pour leur beauté.

Commençons par Le petit roi de Grâce qui provient du Carmel d’autun.

Le petit roi de Grâce entouré d’ex-voto, plâtre peint, drap d’or, fourrure, pierres précieuses, verre taillé, perles, métal doré et bois, XIXe siècle, provient du Carmel d’Autun

Cette figure enfantine, aux traits d’un beau poupon richement vétu, trouve son origine au Carmel de Beaune dont les moniales, et particulièrement la fondatrice Marguerite du Saint-Sacrement, ont beaucoup prié pour que la Reine Anne d’Autriche, après 22 ans de mariage, ait enfin un Dauphin à offrir à la France.

Voeux exaucés le 5 septembre 1638, ce qui vaudra à ce Carmel les largesses royales .

Marguerite du Saint-Sacrement fera alors rayonner l’esprit d’enfance, entre le prince appelé à régner et le roi éternel, Jésus, créant une figure nouvelle dans la vénération christique.

Nous retrouvons ici l’une de ces figures, datant très certainement des débuts de la Restauration, qui a fait l’objet de dons et d’ex-voto, particuliérement de Croix de la Légion d’Honneur.

Dualité étonnante, de l’offrande d’un ordre à l’origine militaire, afin d’obtenir des grâces auprés de l’image du rédempteur des plaies du monde.

Autre curiosité, mystique : Un Paradis sous vitrine. Représentation miniature, où huit novices et quinze professes vaquent à leurs activités quotidiennes tandis qu’à une échelle sur-humaine, qui marque la supériorité divine, une Crucifixion domine le paysage bucolique.

Paradis, verre filé, verre soufflé, terre cuite, papier, bois, coquillages, végétaux séchés, gravure sur papier découpée et collée, XVIIIe et XIXe siècles, Provient du Carmel de Dijon puis de Beaune

Allégorie étonnante, entre le rêve spirituel et l’objet d’une foi ardente, à la représentation très médiévale, même si nous sommes au XIXe siècle, la grotte de Lourdes étant représentée juste au dessus de la Vierge.

Plus quotidien dans la pratique du culte, un fer à Hosties du XVe siècle, un outil au combien utile dans une congrégation.

Fer à Hosties, acier forgé et gravé, XVe siècle

On note aussi la présence de nombreuses reliques dont l’Eglise a abandonné l’usage lors des différentes réformes religieuses.

Reliquaire d’une côte de Saint Bernard, Abbaye de Clairvaux

Des meubles entiers sont les présentoirs de ces ossuaires mystiques.

Présence aussi de nombreuses statues de saints, de différentes époques mais toujours d’une grande qualité qui en a fait classer bon nombre par les monuments historiques.

Saint Sébastien, anonyme, bois polychrome, XVIIe siècle, Provient de l’église Saint-Bernard de Fontaine-lès-Dijon

Une bonne façon de les préserver des pilleurs-revendeurs.

Le musée d’art sacré expose aussi des objets liturgiques et de piété d’une grande richesse, par les matériaux et l’ornementation.

Dans le choeur des religieuses, la présentation particulièrement somptueuse de l’orfévrerie, par époque, permet de marquer l’évolution de la manière.

Orfévrerie, XIXe siècle, ciboires, burettes et plateaux, calices et paténes, argent et laiton doré

Se trouver face à ces vitrines étincelantes montre toute la magnificence et le décorum que l’Eglise, jusqu’au milieu du XXe siècle, a mis en place pour marquer le sacré de la plus belle des façons.

Prestige des métiers d’art qui a permis de faire vivre de nombreux artisans, tout en perpétuant des savoir-faire que des objets moins voyants n’auraient pas portés aussi haut.

Non loin de ces cascades de cristal et d’argent doré, on peut apercevoir l’objet le plus délicat du musée.

Un crucifix, avec son écrin d’origine, que le Pape Alexandre VII a offert à l’ex-Reine Christine de Suède qui venait de se convertir au catholicisme auprès du Souverain Pontife.

Crucifix dit de Christine de Suède (1626-1689), Reine de Suède (1632-1654) ; cristal de roche, coquille de coco, améthyste, rubis, diamant, lapis, agathe sardoine, or ; Italie, XVIIe siècle ; Provient de l’hôpital général de Dijon

Lors de son retour de Rome, la Reine Christine passe par Dijon, le 27 août 1656, reçue selon son rang et assez ravie de cet accueil pour l’offrir à un ecclésiastique, aujourd’hui inconnu, qui le revendit rapidement à l’Abbé Montcrif, chanoine et doyen de l’Evêché d’Autun.

On en perd ensuite la trace, pour le retrouver en 1742 acheté par Claude Joly, prètre de Saint-Nicolas de Chatillon, dont le petit-neveu hérite bien des années plus tard pour enfin l’offrir, en 1859, à l’hôpital général de Dijon afin d’être placé, à perpétuité, a proximité du tombeau du Bienheureux Bénigne Joly.

La perpétuité s’est éteinte dés le début du XXe siècle, pour des raisons de sécurité aux vues de la richesse de l’objet, et ce n’est que depuis 2012 que ce crucifix, papal et royal, est à nouveau visible, tout en étant toujours la propriété du CHU de Dijon.

Que de belles histoires ce musée ne recèle-t-il pas ?

Voyagez en Bourgogne sur le mode liturgique, découvrez le sens premier des objets cultuels et ressentez l’évolution des pratiques et des sensibilités religieuses.

Car le sacré, alliance de l’inaccessible et de l’espoir, porte en ce musée la clé de bien des bonheurs.

Le premier est de retrouver, par l’image, un principe essentiel de toute croyance : le sens des valeurs.

Jacques 1er Laudin, La charité de Saint Martin, Limoges, émail sur cuivre, après 1650, Dépot du Musée des Beaux-Arts de Dijon, collection Dard

Le musée d’Art Sacré de la ville de Dijon est classé Musée de France.

L’entrée est gratuite et ouverte tous les jours, sauf les mardis, ainsi que les 1er et 8 mai, le 14 juillet et les 1er et 11 novembre, le 25 décembre et le 1er janvier

Dijon à l’art européen

Le duché de Bourgogne se rêvait en son temps comme intermédiaire, marqueur artistique entre le royaume de France, le Saint-Empire romain germanique et les états souverains d’Italie.

Une utopie du XVe siècle qui se révèle depuis quelques années à Dijon dans le cadre d’une harmonie européenne culturelle, ciment fédérateur à une politique commune qui ne l’est pas toujours.

Mars permet donc de voyager au rythme des musiques transalpines et des films allemands.

Déjà la 12eme édition d’ITALIART, l’unique festival italien pluridisciplinaire de France.

Une manifestation populaire de qualité, aussi festive que créative pour des échanges humains, culturels et intellectuels chaleureux en mode Dolce Vita.

Théâtre, Opéra, musique (pop, jazz, rock, folk), expositions (peinture, photo, graphisme) et performances en tous genres…

Programme généreux à la Fellini, raffinés à la Visconti et ambigus à la Pasolini.

Daniela Corsini « Larthia »

Découvrez aux Halles les oeuvres photographiques picturales de Daniela Corsini, Pop Art numérique en archéovision, écoutez à l’ABC l’ironique et irrévérencieux Bobo Rondelli, chanteur-ambassadeur de sa Toscane natale, ou dégustez à l’Auditorium le « Simon Bocanegra » de Giuseppe Verdi, une histoire tragique entre amour et complot politique inspiré de Shakespeare.

Jusqu’au 31 mars l’offre est multiple, variée, joyeuse et fantaisiste : artistes de rue, photographes qui subliment la beauté, la Horla vue par une compagnie dijonnaise, chanteurs folk et artistes de jazz, de la rue Berbisey au Cellier de Clairvaux, des bars à l’hôtel de Vogüé, il y en a pour tous les appétits, pour toutes les bourses et tous les plaisirs… dans un programme complet à savourer ici.

Même diversité et même fougue avec la 4e édition de KINOSCOPE, festival de cinéma allemand organisé par, et au, cinéma Devosge avec les étudiants du BTS Communication du lycée Les Arcades.

Du 12 au 16 mars venez découvrir la nouvelle vague de réalisateurs allemands, dignes successeurs de Murnau, Ophuls ou Lubitsch qui ont contribué à la magie des salles obscures.

Dijon est depuis 1996 un centre majeur de la promotion et du développement des relations franco-allemandes, avec, particulièrement, la maison Rhénanie-Palatinat, 29 rue Buffon, qui propose tout au long de l’année expositions, conférences, concerts, cours de langue et diverses animations pédagogiques.

Ce festival est un élément supplémentaire à la découverte d’un pays voisin et néanmoins encore lourd de clichés.

Aussi, en dehors de la soirée d’inauguration nourrie de ceux-ci, à la bière, aux bretzels et aux würste, le premier film présenté « Western » est un manifeste anti-préjugés qui en appelle au sens de l’aventure pour oser l’ouverture.

Licht – Mademoiselle Paradis

Une programmation à contre courant des attentes qui démontre la richesse de fond et de forme du cinéma trans-rhénan, de « Mademoiselle Paradis« , en soirée d’inauguration, histoire vraie de la relation d’une pianiste aveugle et de son médecin qui tente de lui redonner la vue, à « Braqueur » récit d’un marathonien doué et voleur en série, en passant par la jeunesse de Karl Marx et l’explosion d’ego d’un critique musical, prêt à tout pour nous plonger « La tête à l’envers« .

Des films de quelques années à quelques mois aux avant-premières, pour rattraper son retard dans un cinéma allemand qui oscille entre son Histoire et les petites histoires, entre gloire et farce, aventures humaines de la combativité à la tendresse… Une occasion rare à ne pas manquer !

Autant d’invitations aux voyages immobiles qui ne nécessitent que quelques pas pour exploser son capital découverte.