Dijon est une ville de mélanges, culturels, sociaux et gastronomiques (Kir & co).
Un assemblage héritage des siècles, dont la rue Berbisey est la parfaite artère, illustrative d’une irrépressible liberté festive au coeur d’un patrimoine au charme discret.
L’une d’entre elles s’ouvre pourtant à la découverte sous la prestigieuse référence « Châteaux et Hôtels Collection« , une association d’hôteliers, présidée par le Chef trois étoiles Alain Ducasse, pour un condensé de lieux uniques.
Expérience, charme et beauté sont les maîtres-mots d’un séjour d’exception, dans un lieu feutré dès l’entrée dans La Cour Berbisey.
Vous êtes accueillis au sein d’une maison, au noble sens du mot, typiquement française par l’harmonie du confort, du goût et de cette originalité qui fait la personnalité.
Les meubles de style, les couleurs délicates, les tissus chatoyants, les objets et les tableaux, clins d’oeil à la ville, créent une atmosphère chaleureuse et apaisante.
Salon à partager pour famille recomposée
Tout l’attrait d’une résidence de famille et le confort des meilleurs hôtels : climatisation, wifi et piscine chauffée pour 11 mètres de longueurs dans les anciennes écuries.
Joie d’une brasse à votre arrivée pour ensuite rejoindre vos appartements, l’une des trois suites de standing, la suite junior ou la chambre simple, nids douillets surplombant une cour pavée et arborée qui donne son nom à un domaine au cachet indéniable.
Charme des poutres et coloris apaisants à l’évocation de la ProvenceClarté et sérénité au paysage breton
Point d’ancrage pour visiter Dijon en suivant les conseils des bibelots animaux croisés dans les salons et couloirs : dépassez les escargots, poursuivez la chouette au fil des rues, retrouvez l’ours de Pompon dans les jardins Darcy et plongez dans une mare fruitée avec L’Héritier-Guyot et sa grenouille fétiche.
Salon privé d’une suite gansée et boisée pour chasse à courre, passion du propriétaire
Retour des musées et de shopping pour délassement dans votre salon privé ou au sauna avant de faire la tournée des ducs aux grandes tables bourguignonnes jusqu’au bout de la nuit.
Au réveil, après un sommeil au calme berbisien, viennent les délicieux choix : douche ou bain, thé ou café ?
Modernité et atmosphère voie lactée pour détente en spa intime
Les salles d’eau proposent des alternatives pouvant aller aux remous, tandis que la salle à petit-déjeuner pousse le goût à un voyage local.
Classicisme raffiné et vues potagères de Dijon pour petit déjeuner en appétit patrimonial
Des chambres d’hôtes exclusives, agrément des passés conjugués à un présent dont l’idéal est de vous accorder une insoutenable légèreté de l’être.
Chaque année l’été provoque à son arrivée un tsunami d’enthousiasme qui submerge les esprits les plus sceptiques quant aux joies d’un sauna quotidien, aéré par les doigts de pieds en éventail des voisins, sur fond du doux sifflement des maringouins.
A chaque saison ses joies et même si mon esprit du Nord regrette souvent le frais crachin de l’enfance, Dijon offre la possibilité de sur-vivre en mode protection ou satisfaction.
De quoi se rafraîchir, se régaler, se cultiver et découvrir ce que le reste de l’année ne donne pas toujours le loisir d’apprécier.
La Côte-d’Or étant trompeuse quant à son offre de rivages ensoleillés, la ville de Dijon pare à ce poétique mirage en aménageant sur les rives du lac Kir une plage équipée d’activités sportives à la pelle : Sandball, Canoë Kayak, aviron, voile… Mais aussi des concerts et un feu d’artifice le 14 juillet, que demande le peuple ?
(Plage du lac Kir – Avenue du 1er Consul – 03.80.74.51.51)
Fraicheur pour les adeptes de longueurs la piscine Olympique, 12 rue Alain Bombard, s’offre à tous les rêves de médailles.
Et pour crawler, brasser et papillonner en famille, la piscine du Carrousel, 1 Cours du Parc, ouvre son bassin intérieur sur la plus chic avenue de Dijon, en attendant la future piscine d’été pour 2019.
Encore plus select le couloir de nage de la Cour Berbisey (Image d’ouverture) est réservé à des chambres d’hôtes haut de gamme à découvrir ici.
Patauger et frimer ouvre l’appétit ou tout du moins une soif de fraicheur.
Morgane Poillot – Les Hauts Graphismes
Plusieurs glaciers font alors leur apparition pour une multitude de tentations sur cône de gaufrette.
Trois pourtant se démarquent très nettement !
Fabrice Gillotte, 21 rue du Bourg, meilleur ouvrier de France qui, au-delà de ses chocolats d’exceptions, propose des glaces et sorbets aux goûts très affirmés.
Des ingrédients vrais pour des saveurs à croquer : Sorbets Cassis, abricot, fraise garantis 50 à 60% de fruits et crèmes glacées royales en vanille bourbon et grands crus de chocolats frappés.
Pour la Maison Carbillet, 58 rue des Forges, la qualité se mêle à l’originalité pour des saveurs d’ailleurs : Abricot-Romarin, Citron-Basilic, Framboise-Violette, Tiramisu…
Mentions spéciales pour les alliances mystérieuses : Framboise-Betterave et Glace de la Mort qui tue, un gingembre sexy allié à un biscuit craquant pour petite mort annoncée…
Chez Simone et Maurice, 6 rue de la Chouette, la glace se déguste à table depuis décembre 2016. Ouvrir en hiver dénote l’amour du froid porté à sa gourmandise ultime.
Les saisons volent en éclats, seul demeure le plaisir offert toute l’année : Glace pain d’épice « Mulot et Petitjean », Sorbet Poivron Rouge-Framboise… Saveurs locales et surprises des papilles que Anne-Claire Guinard, formée à l’école Ferrandi, porte au paroxisme.
D’autres plaisirs sucrés sont à savourer tout au long de l’été, que ce soit les macarons parisiens et les éclairs au cassis (A tomber !) du pâtissier-créateur Pierre Hubert, ici, ou le Must-Have dijonnais, pain d’épices de Mulot & Petitjean, institution gourmande au musée dédié ici .
Pierre Hubert
Pour ceux qui préfèrent le sel des apéros tardifs, les Halles offrent toutes les joies de produits ensoleillés, ici, ainsi qu’un brunch dominical jusqu’au 23 septembre (ici). Tandis que l’épicerie de luxe, Grain de Cassis, permet toutes les expérimentations à différents degrés d’alcool (Modérément !) ou de challenges entres copains, ici.
Jiminis chez Grain de Cassis
Un régime ultra-protéiné pour un regain d’énergie en mode shopping et culture.
Société de consommation oblige, les boutiques s’ouvrent les premières sur autant d’articles de rencontres partagées depuis les débuts de ce blog.
Qui dit été dit voyage, Terre de Lune est LA boutique qui vous entraîne ailleurs dès le pas de porte franchi.
Bougie La Française chez Terre de Lune
Une explosion de couleurs, de parfums, de saveurs pour une imagination sans borne.
Un magasin destination à découvrir ou redécouvrir ici.
Quand à Paula Coste, avant une phase de travaux, les vêtements pimpants et la décoration dépaysante vous entraînent entre le Maroc et les Caraïbes… ici.
Des petits hauts & Repetto chez Paula Coste
Une garde-robe, panoplies, à assortir aux bijoux de Noir Animal pour un look affirmé, ici, ou à ceux des Ateliers du Parfumeur qui portent une ethnicité communicative, ici.
Ayala Bar chez l’Atelier du Parfumeur
Boutique qui offre aussi à la garde-robe, mobilier, les senteurs de la maison, bougies et boules de terres cuites, tout comme Ma Belle Parfumerie, entre parfums d’intérieur et parure de nudité, ici.
Les plus jeunes ne sont pas en reste avec Les petites graines, une boutique aux trésors et des ateliers pour dors et déjà préparer la rentrée… ici.
Scalaë chez Les Petites Graines
Une perspective encore lointaine qui encourage d’autant plus à profiter de cette saison pour découvrir le patrimoine du bout de la rue, les musiques sacrées et festives ou l’avant-garde scénique et plastique, comme autant de souvenirs loin des clichés de cartes postales.
Le Consortium, scène plastique contemporaine, ouvre ainsi jusqu’au 14 octobre son Almanach 18, pages d’horizon des créations d’aujourd’hui et hier, entre le benjamin Luc Ming Yan, chantre de l’art actuel dans la prometteuse veine sino-dijonnaise, et Mati Klarwein, avant-garde underground, allemand, juif, arabe et africain en facettes éclairantes, entre scénes bibliques, dyptiques et polyptiques d’une humanité hybride et épanouie.
Un almanach de l’année et d’un passé contemporain comme le Consortium en a le secret : éclairer le regard pour penser en beauté…
Yann Gerstberger – Fresque et fausses tapisseries chatoyantes
Néanmoins pour ne pas griller les étapes de l’histoire de l’Art qui précèdent cette escapade avant-garde, cours de rattrapage au Musée des Beaux-Arts, 1 rue Rameau, pour les périodes médiévale et renaissance, dont un tableau est le jalon parfait (ici !).
Un art souvent religieux qui expose ses instruments sacerdotaux et statues de dévotion au Musée d’Art Sacré, ici, tandis que son voisin ouvre le musée aux arts populaires d’une Vie Bourguignonne d’antan, ici.
Pour les périodes classique, romantique et pompier en attendant la fin des travaux du Musée des Beaux-Arts vous trouverez à deux pas de celui-ci le Musée Magnien, 4 rue des Bons Enfants, magnifique collection permanente qui s’ouvre quelquefois à des découvertes temporaires… (Archives ici et ici)… Et à des concerts, programme de l’été ici.
Pour le XIXe grandiloquent passage obligé le 14 juillet au Musée Rude, ici, afin de célébrer l’événement devant La Marseillaise.
Imaginaire concret aux Bains du Nord, lieu d’exposition du FRAC Bourgogne, des « Espaces autres » propices aux rêves et à la mise à l’écart du monde, à réfléchir jusqu’au 16 septembre… (…)
Une proposition linéaire qui n’empèche pas les confrontations dans une ville qui met un point d’honneur à varier les regards sur l’extérieur et sur elle-même.
Jusqu’au 16 septembre, dans le salon d’Apollon du Palais des Ducs, 1 place de la libération, l’artiste pluridisciplinaire Patrick Carlier présente sa vision 3D des monuments de Dijon, un pliage patrimonial à soulever pour varier les points de vue et les anecdotes architecturales.
Voilà l’été à Dijon ! Flanez au prochain Sunday Market, marché de créateurs (*ici), découvrez la Cathédrale St-Bénigne à l’occasion des Estivales d’Orgue du 15 au 29 juillet (Programme ici)…
Prenez le soleil ou le frais dans les nombreux jardins, ici, ou en terrasse à l’occasion du festival « Garçon la note ! » du 4 juillet au 28 août (Addition ici)…
…Et de la hauteur à l’occasion des fêtes de la vigne, du 20 au 26 août, entre tradition et patrimoine, gastronomie et vins (ici), ou lors de la montée de la Tour Philippe le Bon lors des visites à thèmes de l’Office de Tourisme, sur le parcours de la chouette.
Des vacances multiples et variées dont l’illustratrice Berthine Marceau croquera à jamais, de sa patte de velours, les plaisirs éprouvés.
Devant tant d’objectifs de découvertes, Dijon Design se met en vacances jusque début septembre.
A bientôt pour le festival 360° et d’autres événements de rentrée…
Les voyages permettent de se projeter plus ou moins loin selon l’élan pris au démarrage.
La distance est une chose mais le point d’atterrissage conditionne, souvent, la réussite du périple.
Optimiser les promesses d’une ville oblige à Dijon de pénétrer le coeur de l’Art et de l’Histoire dans une maison riche de ces atouts et d’une convivialité qui laisse le temps de se découvrir.
A deux pas de la Place de la Libération et du palais des ducs de Bourgogne
Luxury Flat in Dijon propose des appartements, à louer le temps d’un week-end ou d’une semaine, aux murs chargés d’Histoire, dont la bonhomie du décor, à la chromatique réjouissante et aux collections vintages, transforme l’exceptionnel en maison de famille éternelle.
Une première impression kitsch, entre les accumulations d’assiettes décoratives, de thermomètres touristiques et de réveils rétro, qui révèle pourtant l’évidence d’un luxe essentiel : une nostalgie rassurante.
Rien de pompeux entre ces vieilles pierres qui entraînent à aborder le temps sans s’y perdre, qui apaisent tout en réveillant les souvenirs, et qui permettent d’aborder un passé ou rien n’est figé.
Les époques s’entrechoquent dans ces 6 appartements classés 4 étoiles, pour mieux révéler un éternel français qui plaira autant aux autochtones qu’aux touristes étrangers, reste à choisir son univers préféré :
Baronne de Chantal, dont le portrait orne le mur turquoise, est une référence à la plus célèbre occupante des lieux, fille de la maison, Mademoiselle Frémyot épouse en 1592 Christophe de Rabutin, baron de Chantal. Veuve à 29 ans elle se consacre à l’amour de Dieu en fondant l’Ordre de la Visitation. Canonisée en 1767, Sainte Jeanne de Chantal reste connue comme étant la grand-mère de la plus célèbre épistolière française, la marquise de Sévigné.
Chambre…
Une aura d’apaisement dans un studio écolo (Tomettes, chaux…) qui fait revivre nos propres aïeux par l’esprit pop du papier peint chiné et des réveils accumulés comme autant de passés à revivre.
… et cuisine
Un retour en réflexion, source d’inspiration, comme pour le dijonnais Yves Jamait, chanteur toujours à la recherche d’une mélodieuse poésie…
Chambre d’inspiration pour l’album Amor Fati (2013)
Les mots invitent aux rêves et aux découvertes et les noms des chambres sont autant d’indices aux parcours dans la ville, propices à l’inattendu.
Bénigne le Compasseur, grand appartement aux teintes gourmandes de chocolat, sinueuses de tabac et au ciel jusqu’à l’au-delà, se targue d’une terrasse végétalisée à l’ombre des toits ocrés.
Une atmosphère sereine ponctuée de savoureux clins d’oeil à l’ancienne vie du quartier, de l’ancien puits à ce nom d’une famille mystérieuse et pourtant riche à découvrir dans l’ancienne Chambre des Comptes de Bourgogne, de l’autre coté de la rue.
Logis des Frémyot, renvoie à nos hôtes passés et présents, d’un appartement de famille aux couleurs de petites filles modéles, de la chambre à la salle d’eau, en passant par la cuisine équipée, comme pour tous les appartements, clé d’une certaine liberté entre deux découvertes gastronomiques, Dijon oblige.
Depuis un peu plus d’un an, trois autres appartements ont fait leur apparition, toujours dans le même esprit, à quelques mètres d’ici.
Quelques pas pour un esprit de famille toujours plus élargie dans la Maison Bouhier, un logis de maître du XVIIIe siècle.
Tabourot, est encore une référence à l’ancienne Cour des Comptes, voisine, et au bel esprit qui a permis à Tabourot des Accords de rester dans les mémoires comme le « Rabelais Bourguignon ».
Un séjour dans cet univers cosy, au coin du feu si nécessaire, vous permettra de rendre hommage à cette fine plume dont les restes sont conservés dans la cathédrale St-Bénigne.
Neufchèze, à la douce lumière, évoque l’évèque de Chalon-sur-Saône, neveu de la future Sainte Jeanne de Chantal, qui donna la bénédiction nuptiale à la nouvelle Marquise de Sévigné… Un mariage de nuit, pour tromper le diable « grand noueur d’aiguillettes« …
Deux chambres et un canapé-lit règlent ici les questions de couche conjuguale.
Grand Amiral, propose toutes les facilités d’une vie de famille harmonieuse, deux chambres, parents, enfants, une cuisine ouverte sur le salon, deux canapés…
De quoi s’installer définitivement, le temps des vacances, dans des appartements où vous êtes vous-même, où Dijon s’offre entièrement au quotidien, et où le patrimoine n’engendre pas la mélancolie.
Un appartement traversant entre rue bitumée et cour pavée.
Oliver Twist d’un côté, Oriane de Guermantes de l’autre.
Deux univers, deux pages ouvertes, d’une fenêtre à l’autre, pour suivre à la lettre des aventures antinomiques et pourtant complémentaires de vos nuits de lecture.
Un exemple parmi tant d’autres de ces plaisirs solitaires, péripéties de couette, aventures cocoonées et voyages-pages multipliés que les livres offrent à ceux qui se donnent la peine de les ouvrir.
Un effort qui ne résiste pas toujours à la facilité des tablettes même si ces dernières se transforment facilement en bibliothèque d’Alexandrie, riches d’une quantité de volumes facilement inflammables.
Aussi, pour la deuxième année en national et troisième en métropole dijonnaise, après une nuit des bibliothèques en 2016, les temples de la littérature fourbissent leurs armes de papier, leurs encres sympathiques, éclipse des clichés, et une pléiade d’auteurs, vivants, conviviaux et étonnants pour transformer deux nuits en promotion chromatique de la lecture.
« De toutes les couleurs » est le mot d’ordre, loin des crises de la page blanche le mouvement est festif, poétique, familial, ludique et quelquefois animal, comme le caméléon d’une compagnie (« En Noir et Blanc ») qui cache bien son jeu… (Samedi 16h30 à la bibliothèque de Quetigny).
Archives Départementales de la Côte-d’Or
Carte blanche, quiz, apéro dinatoire, histoires à foison, visite à tâtons (Aux Archives départementales, samedi à 18h30 et 20h30), pique-nique multicolore, concerts, contes, danse, breakdance, dégustation littéraire…
Mots sucrés et paroles de miel pour envol d’abeilles curieuses de ces riches fleurs lointaines qui ont souvent le tort d’être plus décrites que dessinées.
Autant d’animations dans les bibliothèques et librairires invitées, qui tendent à redonner au choc des photos le poids des mots et aux cellules grises les couleurs que l’imagination des auteurs y font irrémédiablement exploser.
Une occasion unique dans l’année de faire partager ses plaisirs avant de se replonger dans son roman, son étude, sa poésie préférée et se reposer sur les mots enfin délivrés.
Programme complet de la nuit de la lecture en métropole dijonnaise ici .
Du 2 au 4 juin, le Ministère de la Culture organise la 15e édition des Rendez-vous aux jardins.
3500 événements, sur le thème du partage au jardin, qui en Côte-d’Or s’entend par le départ de la ville pour une partie de campagne embaumant l’Histoire.
Les monuments offrent le pendant de leur siècle, minéral, au végétal des jardins dont la rime riche du libertin rabutin (Bussy-le-Grand) permet toutes les découvertes… Du parc du château d’Arcelot (Arceau), l’un des tous premiers à l’anglaise de Bourgogne, au superbe potager en terrasse du château de Barbirey-sur-Ouche, en passant par la roseraie aux parfums envoûtants, poivrés et suaves, et aux séquoias majestueux, de l’Abbaye de Bèze.
A Dijon, rue du Petit Potet, les cours-jardins et terrasses semés autour de l’Hôtel de Samerey, mènent à une histoire inédite, tandis que le centre hospitalier La Chartreuse offre des visites commentées de ses jardins au service du soin.
Des rendez-vous exceptionnels qui ne doivent pas faire oublier les plaisirs du quotidien qu’offrent deux parcs majeurs de la si verte Dijon.
PARC DE LA COLOMBIERE – Cours du Parc
S’aérer tout en suivant les voies de l’Histoire est un privilège que les joggers pressés ne savourent pas toujours à sa juste valeur.
Les allées rayonnantes du Parc de la Colombière permettent, en petites foulées, de garder la forme et à l’esprit le passé prestigieux de la ville.
Créé en 1672 par le Grand Condé, cousin de Louis XIV et gouverneur de Bourgogne, ce parc est l’archétype du jardin à la française par ses 16 allées (8 larges et 8 étroites) qui rayonnent à partir d’un rond-point central dans la perspective d’un château, le castel de la colombière, au-delà de l’Ouche, qui abrite depuis 1948 le centre équestre « L’étrier de Bourgogne« .
Lieu de promenade par excellence, hérité d’un lieu de passage majeur, la voie romaine Via Agrippa, dont il reste de rares vestiges, qui, du Ier au Ve siècle, reliait Langres à Chalon-sur-Saône.
Symbole de la cristallisation en ce lieu d’une certaine dynamique et d’un mouvement qui se multiplie pour ne jamais s’arrêter, des sillons des chars à boeufs à la marche, running, rosalie, trot et promenades aériennes proposées par l’écodrome, en 5 parcours à partir de 3 ans.
Monter en apesanteur, jusqu’à 11 mètres du sol afin d’observer la nature préservée.
La Colombière offre en ville une immersion en forêt, bonne éducation à l’environnement pour les petits citadins sensibilisés aux questions de préservation grâce aux animations nature mises au point par l’association Arborescence.
Education, aventure et exploration en famille autour du seul zoo de la ville, plutôt une mini-ferme, entre oies, chévres et cervidés de nos forêts.
Des hectares de liberté dont on ressort forcément différent.
JARDIN BOTANIQUE DE L’ARQUEBUSE – 1 Avenue Albert 1er
Souvent dans une ville les dynamiques se cotoient afin de répondre aux besoins modernes et intemporels.
Ainsi, il n’est pas étonnant de trouver à Dijon, à quelques mètres de distance, en parallèle, le désir de se déplacer de plus en plus vite et de se poser en toute sérénité.
Depuis près de 160 ans, les voies de chemin de fer longent de leur piédestal le jardin de l’Arquebuse, gardien de la richesse d’une nature dont il faut préserver la diversité.
Des arquebusiers, qui s’entrainaient ici au XVIe siècle, il reste le nom et l’envie de cibler les besoins d’une ville en matière d’écologie dont ce jardin est la verte vitrine.
Il concentre les différentes façons de sensibiliser la population urbaine à la biodiversité sauvage et cultivée.
Comme La Colombière son plan est « A la française » renforcé par les plates bandes, bordées de buis, dédiées à la flore de Bourgogne.
Le jardin botanique, depuis 1833, permet en quelques heures de découvrir la richesse des terrains et eco-systèmes bourguignons, des sols acides du Morvan aux vignobles des Hautes-Côtes, des plantes de sous-bois aux multiples variétés de cassis (En latin et en français dans le texte).
Un régionalisme fertile qui s’ennorgueillit dans la roseraie de merveilles qui vont jusqu’à la gloire de Dijon, créée en 1853, avant de s’ouvrir à la mondialisation par un arboretum riche d’essences lointaines.
Un jardin qui permet de végéter tout en s’activant à préserver la biodiversité.
De l’hôtel à insectes qui invite à devenir un aubergiste sachant buzzer aux ruches-vitrines de l’activité essentielle de ces butineuses plus nombreuses à Dijon que les humains : 1,5 millions pour 155.000 amateurs de miel et de fruits.
Apprendre en s’apaisant, par des panneaux éducatifs, par un retour aux sources et par la joie de regarder glisser ou folatrer les anatidés (…), dont le jardin posséde une exceptionnelle collection vivante.
Un lieu extraordinaire dont les trésors ne font pas mystères de leurs bienfaits sur nos âmes urbaines un brin tourmentées, à essayer sans contre-indication.
Ces deux jardins sont offerts jusqu’au coucher du soleil.