Et si le bonheur se mesurait au regard porté sur les détails de la ville ?
Comme si inclure en soi l’évidence était le plus sûr moyen de se déprécier en anti-dépresseurs ?
Etre surpris, chercher à jouir de la fantaisie d’autrui, donne à son quotidien une saveur qui sans être révolutionnaire permet de croire que l’uniformité nait du désintérêt.
Soyons donc curieux et même si les clichés sur Dijon permettent de bien vivre, entre moutarde, bons vins, cassis et pain d’épices, rechercher l’inattendu (En français s’il vous plait !) permet de bien exister.
Vues renversantes de St-Bénigne : en poivron dans la salle à manger des chambres d’hôtes « La Cour Berbisey »…Et en vertige de l’âme, depuis la tribune de l’orgue de la cathédraleAnalyse politique internationale, près des jardins de l’hôtel Bouchu dit d’Esterno…… jusqu’au Cours du Général de Gaulle, par les craies de trottoir du mystérieux Mr Colors Sam Jade MarcTandis que les indiens emplumés se réservent les couches du jardin de l’Arquebuse…Autant de fantômes aux auras colorées, du héros enchainé de la porte d’honneur de l’ancien palais de justice et chambre des comptes de Bourgogne…… A l’éternel orphelin du monument aux morts, à l’entrée du Cours du Parc…… Jusqu’aux indécentes sorcières-parapluies, sur la place Emile Zola, ancien lieu des exécutions publiques.
Quand observer est le plus sûr moyen de ne pas s’ennuyer !