Dijon Design désire : Les parfums Trudon

Trudon, c’est une histoire sans nulle autre pareille.

Cette maison de maîtres ciriers s’illustre dans l’art de la lumière depuis 1643, année de l’avènement de Louis XIV, âgé de 5 ans.

Un symbole d’éclat et de jeunesse, qui perdure jusqu’au XXIe siècle par des cierges aux couleurs chic & pop et par des bougies parfumées aux ambiances inspirées (A découvrir ici).

2017 marque une nouvelle étape dans l’emprise de Trudon sur nos désirs.

Après l’ambiance parfumée de nos intérieurs, la Maison s’empare de nos corps, fragances de peau à réveiller les souvenirs enfuis et à emporter nos mémoires en Histoire romanesque.

5 eaux de parfums transgenres comme des étapes vers un monde intérieur inspiré d’un passé mouvementé entre royauté, révolution et spiritualité.

5 fragances en 5 talents : Julien Pruvost, directeur de création de la maison, Antoine Lie, créateur de Bruma, Lyn Harris, créatrice de Olim, II et Révolution, Yann Vasnier, Nez de Mortel et Pauline Deltour, designeuse du flacon de verre aux codes maison, cannelures et vert translucide.

BRUMA – Un bouquet fleuri (lavande, violette, iris, jasmin, pivoine pourpre) relevé de poivre noir et de cuir, pour une aventurière-cavalière en route vers l’inconnu, dans un soir brumeux où la jeune fille romantique deviendra femme, à la fois magnétique et charnelle.

Le plus sensuel des 5 comme une invitation à une nuit de plus en plus sombre…

OLIM – Un temps révolu, un « autrefois » qui évoque l’Ancien Régime : La beauté poudrée, la décadence épicée et une opulence résineuse.

Une puretée nourrie de richesses, un parfum de Dorian Gray qui incarne la beauté parfaite oublieuse de ses vices.

On y retrouve la lavande de « Bruma » gourmandée de bergamotte et d’anis comme un innocent interdit, sacralisé par les fumées de myrrhe et de benjoin.

Jouisseur détaché du monde.

II – Un flot de nature verdoyante comme un baume au chaos intérieur.

Une cologne prè-impériale entre orange bigarade, pin, genévrier et cédre, de la feuille à l’écorce dont on tire l’encens qui, toujours, vous emporte ailleurs.

REVOLUTION – La fraîcheur part en fumée par les vertus de l’élémi, une résine des Philippines, citronnée et inflammable.

Une odeur de poudre à canon éclatée qui au fil de la journée fait corps avec les émotions réprimées.

Une explosion olfactive à défaut d’être affective.

MORTEL – Evocations charnelles de la « petite » pour mieux échapper à l’ultime.

Une mort sensuelle voire érotique par la présence quasi animale du ciste labdanum, pivot central d’une partie fine épicée : poivre noir, piment, muscade… comme autant de péchés mortels qui par l’action de l’encens de Somalie, du benjoin et de la myrrhe se rétrogradent au véniel, pour demeurer en odeur de sainteté.

5 étapes à la découverte de son corps loin de toutes mièvreries sucrées et de modernisme synthétique.

La qualité Trudon déjà éprouvée dans les bougies s’incarne plus que jamais dans cet univers de la haute parfumerie où sa venue se faisait attendre tant l’union est naturelle et harmonieuse.

Une élégance retrouvée, une soif d’absolu pour une intimité révélée :

5 fragances qui sonnent un nouvel air !


A découvrir à Dijon chez « Ma belle parfumerie » – ici

Site Trudon

Ma Belle Parfumerie – 6 rue Vauban – Trudon

1897, Jules Renard écrit dans son journal, en ce début  novembre :

« Notre intelligence, c’est une bougie en plein vent« .

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Spiritus Sancti – Illustration de Lawrence Mynott pour la maison Trudon

Cette flamme, toujours dansante, symbolise cette vivacité d’esprit qui anime les plus exigeants.

Et quand le quotidien nous oblige, trop souvent, à nous résigner, n’invitez pas chez vous une bougie parfumée qui enfonce la méche dans la médiocrité.

Respirez, vivez !

Ma Belle Parfumerie vous invite à sentir, chez vous, l’odeur de vos plus hautes aspirations, avec les bougies TRUDON, dont elle est la dépositrice exclusive en Bourgogne.

TRUDON éclaire l’Histoire de France depuis 1643.

Et vous pouvez illuminer votre histoire personnelle avec leurs chandelles, blanches ou colorées, en cire de haut degré de pureté, qui ne coulent pas et ne fument pas.

Et avec leurs cierges, aux teintes pastels ou électriques, ornés d’un camée doré aux profils Pompadour, ou Napoléon 1er, en souvenir de celui que l’Empereur commanda en 1811, chez TRUDON, à la naissance de son fils (L’Aiglon), orné de trois piéces d’or à son effigie.

Cette maison vénérable, par sa devise, « Deo regique laborant » – « Elles travaillent pour Dieu et le Roi« , rend hommage aux butineuses qui ont fait sa réputation, mais surtout à sa propre énergie de réinvention.

A une époque où la bougie n’est plus une nécessité mais un plaisir, et dans un monde où, désormais, le peuple est roi et l’image omniprésente, il fallait unir la qualité à l’originalité subtile.

Ainsi, depuis pratiquement dix ans, TRUDON s’est mis au parfum, à travers une collection de bougies aux senteurs souveraines, spirituelles ou aventuriéres, toujours inspirées, jamais effacées.

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Le réceptacle, comme un seau à champagne de verre, fabriqué artisanalement à Vinci, couleur sous-bois, s’ennoblit des armes de la maison ciriére à la ruche dorée.

Simple et efficace pour recevoir des senteurs dignes des plus grandes maisons de parfum.

En cela TRUDON a révolutionné l’univers de ces verrines odorantes, nées dans les années 1960, et généralement limitées à l’odeur d’une simple fleur.

En 2007, TRUDON s’inspire, dans ce milieu particulier, de l’esprit aventurier du parfumeur Ernest Beaux, créateur en 1921 du n°5 : « Je ne veux pas de rose, de muguet, je veux un parfum qui soit un composé« .

Une odeur fabriquée, sophistiquée, élaborée par des parfumeurs de renom, qui exploite plus l’esprit que l’évidence.

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Solis Rex, illustration de Lawrence Mynott pour la maison Trudon

Ainsi, Solis Rex, évoque les parquets cirés de Versailles illuminés par l’astre-roi, Byron, entraine dans une poétique harmonie boisée aux notes de Cognac, et Pondichéry, vous transporte au milieu d’un marché aux fleurs indien.

Laissez-vous transporter, dans l’espace et dans le temps, par ces effluves voyageuses, et par les illustrations qui les accompagnent.

Byron, illustration de Lawrence Mynott pour la maison Trudon

Oeuvres de Lawrence Mynott, illustrateur et portraitiste britannique, qui donnent, à ces bougies, une premiére image pleine d’esprit décalé :

Solix Rex s’éblouit lui-même, Byron se morfond d’inspiration sur son ordinateur portable et à Trianon, Marie Antoinette est coiffée d’une brioche… Les pamphlétaires ont la dent dure !

Il est donc temps d’allumer la mèche pour construire votre propre univers.

TRUDON se réinvente et la collection s’enrichit au fil des saisons.

L’été dernier nous étions invités à Cyrnos, la superbe villa, aux aromes méditérannéens, de l’Impératrice Eugénie, au Cap Martin. (Illustration en début d’article)

Une croisière olfactive déjà devenue un classique, agrumes et lavandes habillés du vert du thym et de la myrte.

Cette année, les beaux jours sont dédiés à la découverte de belles matières issues d’expéditions aux trésors dont le réceptacle se teinte du bleu des mers du sud.

Illustrations de Lawrence Mynott pour la maison Trudon

Tadine, est un hommage au santal découvert en 1840 sur l’île des Pins, en Nouvelle-Calédonie. Un bois épicé offert au bien-être du corps et de l’âme pour conjurer les angoisses entre pins maritimes et eaux translucides.

Maduraï, célèbre le jasmin, fleur d’Arabie que le duc de Toscane introduisit dans cette ville du sud de l’Inde en 1690. Un hommage de l’Occident à une cité dont la terre fut, selon la légende, bénie du nectar divin s’échappant de la chevelure du dieu Shiva.

Reggio, évoque les mandariniers d’Indochine débarqués en Calabre en 1828. Depuis, ces fruits riches en huiles essentielles se mêlent aux oliviers millénaires pour offrir à la Dolce Vita des paysages odorants dénués d’amertume.

Trois bougies voyageuses, qui donnent un surcroît d’exotisme aux douces soirées d’été.

Pour un usage plus intime Trudon propose des objets de désir, écrins précieux d’odeurs qui s’exhalent en beauté.

Tels des vaporisateurs à poire, dignes du boudoir d’une cocotte, qui glamourisent à merveille votre espace minimaliste.

Autre objet de frisson, le « Must have » à suivre : La promeneuse.

Dessinée par Pauline Deltour, diplomée des arts décoratifs de Paris, ce brûle-parfum, merveille de céramique, de laiton et de verre cannelé, est le réceptacle chauffant d’un camée de cire qui, au fil de la soirée, fond et parfume, délicatement, votre intérieur.

C’est à ce genre d’objet que l’on reconnait les maisons d’exception.

La cire éclaire, parfume et décore, de quoi orner votre salon de bustes prestigieux.

Des classiques de la sculpture : Louise et Alexandre de Jean-Antoine Houdon, La Révolte de Carpeaux, ainsi que des personnages historiques, comme Benjamin Franklin, Napoléon, Marie-Antoinette et le nouveau venu, magnifique en bleu marine, Louis XIV, dominant son monde dans cette Belle Parfumerie.

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Allez-y pour les conseils avisés de Caroline, mais surtout pour ne pas vous tromper, c’est bien connu, les goûts et les odeurs ça ne se discute pas.

Aussi venez, sentez, misez, et profitez, chez vous, en toute tranquilité, d’un univers éthique au service de votre bien être.


A noter deux bougies parfumées en accord avec deux événements dijonnais qui demandent à être mis au parfum avant tout choix contradictoire ou complémentaire :

Odalisque – « Eclat solaire des agrumes qui jaillit comme une lame d’acier dans l’ombre soyeuse de la vanille »

Odalisque, illustration de Lawrence Mynott pour la maison Trudon

Avant-goût d’une scène de plaisir évoquée par les livres des collections patrimoniales de la bibliothèque de Dijon.

Amour, seXes et volupté du XVIIIe siècle à nos jours dans l’univers léché des gravures libertines, cartes postales kitsch, livres d’artistes, curiosa, Enfer et autres merveilles du fonds gourmand…

A découvrir, entres autres surprises érotiques, jusqu’au 1er juillet, rue de l’école de Droit.

Carmélite – « Une évocation de la paix de l’âme et de la nuit des temps »

Le 16 octobre dernier a vu la canonisation, par le Pape François, d’Elisabeth de la Trinité, du Carmel de Dijon, dont les reliques sont conservées en l’église St-Michel.

Ma Belle Parfumerie – 6 rue Vauban

L’excellence n’a pas (toujours) besoin d’immensité, ainsi cette boutique est un espace réduit qui séduit de prime abord.

Les yeux mis-clos, narines dilatées, laissez-vous aller à vagabonder…

Entre liquide, poudre et cire, les textures sont offertes à vos désirs de voyages inhalés.

Rien d’illégal, tout est permis, et cette Belle Parfumerie, acte de propriété et de fierté mêlées, saura vous fournir des objets de dévotion, à l’être aimé, à vous-même, ou à votre home sweet home.

Un peu éloignée des artères principales nous sommes ici dans la parfumerie de niche, dans la tradition française de la Grande Parfumerie.

Un univers intimiste qui oblige à certains sacrifices.

Quittez donc les allées des hypermarchés de la beauté, feuilletez, avec discernement, les magazines aux publicités retouchées, et, surtout, ne rêvez plus d’une belle vie à l’exclamation de Julia Roberts & Co.

Ici, dans la réalité, Baudelaire vous invite au voyage : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. »

« Les plus rares fleurs / Mêlant leurs odeurs / Aux vagues senteurs de l’ambre »

Attention au départ, Caroline est votre hôtesse pour 9 destinations inoubliables.

En ces derniers jours d’hiver, vous révez de chaleur et de Dolce Vita ?

Direction ACQUA DI PARMA, une maison artisanale centenaire, d’abord masculine qui, dans l’air du temps, a cédé aux questions de genre.

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Mixte, frais, ensoleillé, prenez en terrasse un soupçon de « Colonia« , un classique aux multiples dérivés, à l’esprit chic et intemporel d’une cologne citronnée bullée de savon piquant.

Aprés un bain de Parme, si nous corsions les choses ?

Destination PARFUM D’EMPIRE, où Marc-Antoine Corticchiato, en vrai ressortissant de l’île de beauté, aime à surdoser les parfums, bonne tenu (militaire ?) exigée pour champ de bataille intime.

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Fougére Bengale aux extraits de cigare à la bouche et de peau chauffée, et surtout Yuzu Fou, un citron japonais, presque confit, trés trés frais… parfait parfum d’empire des sens !

Ce soir ou jamais !!!

Une invitation express d’ANNICK GOUTAL à ne pas refuser.

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Retour sur le continent pour découvrir une maison plus féminine (Mais pas que !), proche de la nature, romantique, aux belles histoires et aux 40 parfums doux et frais.

La nouvelle sainte de Dijon s’énivre d’Encens flamboyant, et le bel Antinoüs déclame, de son haleine hespéridée, l’hommage de Marguerite Yourcenar à la mémoire de son empereur-amant. (Les Nuits d’Hadrien, pour faire simple)

Prochaine étape : immobile !

Asseyez, feuilletez, inspirez !

Si l’odeur d’une madeleine a pu donner l’un des chefs-d’oeuvre de la littérature française et mondiale, la réciproque est aussi possible.

JARDINS D’ECRIVAINS est l’oeuvre d’une liseuse compulsive. Anaïs Biguine dévore, digére et distille, en eau de parfum, l’odeur spirituelle des écrivains ou de leurs héros.

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Gigi (Colette) est une innocente à l’herbe fraiche coupée qui se coule petit à petit dans son environnement naturel de tubéreuse, musc blanc et bois de santal trés féminin.

Junky (William S. Burroughs) est un héroïnomane assagi aux véritables extraits de cannabis (Thérapeutique ?)

Et Wilde, un irlandais propret aux notes de thé dont les amours anté-victoriennes le tourne vers les boutonniéres de fleurs blanches capiteuses et d’oeillet vert.

Dans la même veine, Gérald Ghislain a créé HISTOIRES DE PARFUMS.

Où les chiffres, plus historiques que mathématiques, se font olfactifs.

1804 ? Début du 1er empire !

Pas tout à fait ! Plûtot la naissance d’une féministe orientale florale (George Sand)

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Et ainsi de suite… 1828 (Jules « Boisé hespéridé » Verne), 1740 (Donatien « Boisé chypré » de Sade), 1873 (Colette ; fem. hespéridé gourmand)…

La page est tournée !

Même si quelquefois les parfumeurs ressuscitent les morts littéraires et en font des héros 2.0 (Ou juste des zombies qui veulent sentir bon ?) :

AttentionJULIETTE HAS A GUN !

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De Vérone à Londres, la gentille Juliette a largué son Roméo pour une rebelle attitude. En anglais dans le texte, elle déclame « Not a perfume » pour nous déstabiliser, se présente à l’élection de Miss Charming et pousse des MMMM…

« L’amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs »

Laissons vagabonder ce noble sentiment dans son écrin naturel. Direction Paris !

De notre précédente escale dans le sofa, entouré de créatures de papier, nous retrouvons une héroïne de JARDINS D’ECRIVAINS : La Dame aux camélias.

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Avec son flacon poire cette délicate horizontale se parfume d’une cologne de nuit (…) qui embaume le corps des amoureuses, et de leurs partenaires.

Odeur de draps, de déshabillé, d’une peau de désir, qui n’a rien à envier à ses petites-filles dans le métier, LES COCOTTES DE PARIS.

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La Castiglione est chyprée, alliance d’ambre, de cédrat et de réglisse, capable de séduire un roi (De Savoie puis d’Italie) et un empereur aux belles bacchantes.

Mlle Cléo (De Mérode) est épicée, entre coton, litchi et ylang-ylang, séductrice du roi des Belges, et de bien d’autres, héroïne de cartes postales distribuées à sa beauté.

Enfin, la Belle Otéro est fleurie, gentille violette, envoutant santal qui charma le roi d’Angleterre et le cinématographe naissant.

Faites votre choix !

Ces icônes des fastes du second empire, et de la Belle Epoque, marquent aussi l’émergence du luxe à la française et de l’affirmation féminine.

Aujourd’hui TERRY DE GUNZBURG incarne cette attitude, affranchie de l’argent de ces messieurs.

Un talent pur au service de la beauté et particuliérement du maquillage qui l’a vu oeuvrer auprés de monsieur Saint Laurent, pour ses collections de Haute Couture, avant de créer sa propre collection « By Terry« .

Une ligne aux couleurs riches et aux soins mélés, à la texture fine tout en étant bien pigmentée, que vous retrouvez à la « Belle Parfumerie », à la vente et en maquillage sur mesure.

Depuis 2012 Terry est passée aux parfums, avec la même exigence.

Une élégance intemporelle, sophistiquée, très, très chic.

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Offrez un énorme bouquet de fleurs avec Rose infernale, aux notes épicées, ou encore Fruit défendu, qui porte en lui les couleurs d’une affolante tentation (…).

Derniére étape de notre voyage, vers un quartier parisien qui ressemblerait à St-Germain des Prés, entre librairies rares et maisons de luxe galopantes.

Les éditions de parfums FREDERIC MALLE représentent depuis 2000 les meilleurs parfumeurs d’aujourd’hui et d’hier, une véritable Pléiade olfactive, où le Nez est un artiste à part entiére, de la création à la signature.

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En 16 ans, 22 parfums sont nés de ces collaborations, où le compositeur méle la sensibilité des accords au lyrisme des noms :

L’eau d’hiver de Jean-Claude Ellena est composée comme une aquarelle, de la transparence des agrumes à la douceur du miel, l’écriture olfactive est limpide et minimale.

Portrait of a lady de Dominique Ropion, est un best seller baroque, symphonique et somptueux, alliant un fort dosage de rose turque aux musc, patchouli et encens.

Comme le dit l’auteur : « Un parfum mi-robe du soir, mi-conte des mille et une nuits« .

C’est ainsi que le voyage s’achéve pour un retour en douceur à Dijon et particuliérement dans cette « Belle parfumerie« , boudoir de voyages concentrés, où Caroline, formée à la parfumerie à Lyon, sera à même de vous conseiller pour trouver votre (ou vos) alter ego olfactif.

Ces 9 maisons de parfum offrent un choix de qualité, un soupçon d’exceptionnel et d’originalité, éloigné des sirénes du merchandising de masse.

Méfiez-vous, la parfumerie de niche est un plaisir dangereux, quand on y a gouté on ne peut plus s’en passer.

Et même si les prix peuvent sembler plus élevés, remplacer son eau de toilette par une eau de parfum bien concentrée, et attachante, rend la folie raisonnable.

Personnellement mention spéciale à Wilde de JARDINS D’ECRIVAINS et à l’eau d’hiver de Jean-Claude Ellena pour FREDERIC MALLE.